Dans ce cabaret ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre se succèdent en permanence toutes sortes de numéros, plus ou moins poétiques osés modestes inédits déjà-vus extravagants, plus ou moins réussis qu’importe, qu’importe si le serpent du dompteur de serpent est un boa mécanique, qu’importe si la lanceuse de couteaux lance des couteaux mous, qu’importe si le maître d’hypnose laisse tomber sa perruque, qu’importe si la contorsionniste est en caoutchouc, qu’importe, ce qui fascine la salle, dont émergeront jour après jour d’autres clowns, d’autres conteurs, d’autres équilibristes, ce que guette la salle, c’est le relais, les quelques secondes de silence qui ponctuent la succession jamais interrompue des numéros.
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Sous le chapiteau des étoiles, le grand cirque des poètes …