Photo : Johan Baptist Isenring.
» Les habitants de la ville de G. sont laborieux, actifs, intelligents. Presque tous ceux qui ont de la fortune le doivent à un travail opiniâtre. Il existe dans la cité des confréries ou associations qui se réunissent de temps en temps pour se divertir. On chante, on danse, on se livre à une joie bruyante qui est alimentée et payée par des souscriptions hebdomadaires. Ces fonds ne servent pas seulement qu’au plaisir, ils aident aussi les confrères tombés dans le malheur ; mais ces associations deviennent quelquefois de véritables coteries qui exercent une influence pernicieuse sur les élections du canton ou des communes. »
Le Continent Pittoresque et ses environs, Alexandre Martin, 1835.